Selon la dimension de l‘entreprise et ses spécificités, la préparation d’une transmission sera différente. Néanmoins, la réunion de certains éléments sera utile dans tous les cas :

  • L’organisation de l‘entreprise, qui permet de clarifier les procédures et le rôle de chacun, au sein d’un projet. Pour Peter Drucker, le « pape » du management, « La raison d’être d’une organisation est de permettre à des gens ordinaires de faire des choses extraordinaires».
  • La compétence et la motivation des collaborateurs, par un process de responsabilisation et d’engagement qui permet une progression individuelle et des revenus, sachant que la transmission implique le maintien des contrats de travail (art. L 122-12 du Code du travail).
  • Un système de gestion adapté, pour faire du budget un acte politique et du tableau de bord un moyen de contrôler l’efficience de la gestion, afin de prendre les mesures adéquates éventuelles dans les plus brefs délais. Des assurances pour prévenir, car la vie d’une entreprise n’est pas nécessairement un long fleuve tranquille. La couverture des risques d’évènements doit permettre d’y faire face dans des conditions facilitées.
  • Anticiper la transmission, non seulement pour préparer les choix fiscaux et sociaux, mais surtout trouver le repreneur potentiel.
  • Favoriser la transmission en interne, qui permet le changement dans la continuité, en rassurant l’environnement par un passage en douceur. Cette solution trouve sa limite au plan du management d’ex-collègues de travail et des moyens financiers, en fonction de la taille de l’entreprise. De nombreux mécanismes visent à le faciliter (LBO, stock options, etc.), tant au plan financier que fiscal. Pratiquer l’implication au sein de la profession, favorable à la connaissance et à l’évolution des bonnes pratiques qui agissent sur les potentialités de développement